08.04.10

Nouveau chiffre d’affaires record pour Ringier

Progression dans le domaine digital - Zurich La crise économique ainsi que le ralentissement du marché publicitaire ont laissé l'année dernière, également dans le groupe Ringier, des traces évidentes tant au plan du chiffre d'affaires que du bénéfice. En 2009, le chiffre d'affaires a atteint CHF 1,3 milliard (2008:1,54 milliard), l'EBITDA CHF 70,8 (2008: 121,6 millions) et le bénéfice annuel après impôts CHF 17,2 (2008: 62,2 millions). Grâce à de stricts programmes d'économies, il a été possible de rester dans la zone bénéficiaire. De même, un positionnement précoce sur des marchés digitaux en pleine croissance a débouché au quatrième trimestre sur les premiers signes de reprise. Ringier a réussi presque partout à garder les solides positions qu'elle tenait, voire à les étendre. Le nombre de visiteurs et les chiffres d'affaires des sites en ligne, eux, ont augmenté.

L’entreprise de médias, active dans dix pays d’Europe et d’Asie, a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de CHF 1,3 milliard, inférieur de 15,6 % à celui de l’année précédente. Face au recul de 9,5 % de son chiffre d’affaires sur le marché suisse, on relèvera celui, parfois très important, du chiffre d’affaires des pays d’Europe de l’est. Leur résultat a, de surcroît, a été négativement influencé par des devises faibles. En Tchéquie et en Slovaquie, notamment, ce facteur a fait reculer des résultats pourtant bons.

Les recettes digitales se montent à CHF 112,3 millions, donc inférieures à celles de l’année précédente en chiffres purs (2008: 130,5 millions), mais chaque produit pris individuellement a presque partout réussi à augmenter ses rentrées. C’est ainsi, par exemple, que Blick.ch a enregistré 17,5 millions de visiteurs durant le seul mois de décembre, devenant le portail d’infos le plus visité de Suisse et dégageant un bénéfice. Le recul qui apparaît dans les recettes digitales est dû à un changement dans la façon de les déterminer. Leur apport au chiffre d’affaires global est monté à 8,7%.

En 2009, le cash flow s’est arrêté à CHF 93,8 millions, soit CHF 53 millions ou 36,2% de moins qu’en 2008. C’est dû surtout au résultat opérationnel mis sous pression, mais aussi à des amortissements inférieurs dans nos activités d’Europe de l’est (l’année précédente, nous avions procédé à quelques déductions extraordinaires comme la cessation de nos activités en Ukraine). Les 7448 collaborateurs ont réalisé un rendement de chiffre d’affaires de 1,3%, la marge EBITDA est de 5,5% et le rendement du cash flow de 7,2%. Les investissements se sont montés à CHF 96,8 millions. L’un des plus importants a été la construction de la newsroom intégrée pour le groupe suisse Blick.

Informations sur les pays

En 2009, Ringier Suisse et Allemagne a généré un chiffre d’affaires de CHF 825,3 millions. Il est dû pour CHF 548,9 millions aux activités d’édition de Ringier Suisse et Allemagne et pour CHF 276,4 millions à Ringier Print Suisse (Swissprinters) avec ses travaux pour des tiers. L’année a été marquée par le fort recul du marché publicitaire qui a provoqué une diminution de chiffre d’affaires de CHF 60 millions par rapport à 2008.

En été 2009, Ringier Suisse a défini une nouvelle stratégie. Primo, Ringier veut être numéro un sur le marché suisse avec son activité de base traditionnelle. Secundo, Ringier doit devenir la plus importante société privée dans le domaine du divertissement. Pour cela, le nouveau département commercial Entertainment sera résolument développé. Tertio, Ringier veut devenir leader des activités en ligne et investit pour cela dans les plateformes d’e-commerce ou de petites annonces. Avec sa relance à l’occasion de son 50e anniversaire, Blick est revenu à l’essentiel en retrouvant le journalisme de boulevard, en publiant un cahier sport séparé et en adoptant un format plus large.

Il est produit par deux cents collaborateurs dans la newsroom intégrée, plus grande rédaction de Suisse, tout comme SonntagsBlickBlick am Abend et Blick.ch. L’objectif est de publier des informations et du divertissement au moment le plus opportun et sur le canal le plus approprié. Blick am Abend a pu augmenter de 12% son nombre de lecteurs, cela sans tenir compte de son extension géographique à la Suisse centrale et orientale. Les magazines ont également connu un certain succès sur le marché lecteurs. La Schweizer Illustrierte, la GlücksPostL’illustréL’Hebdo et TV8 en particulier ont réussi à gagner des lecteurs.

La stratégie de couplage des plateformes avec les journaux et les magazines a du succès comme le montre le groupe Blick qui touche chaque semaine plus de 2,5 millions de personnes à travers ses publications imprimées et en ligne. A Bucarest, au printemps dernier, une imprimerie moderne a été inaugurée dans les temps.

Les pertes du marché annonceurs ont pu être partiellement amorties grâce à une stratégie de diversification déjà mise en œuvre depuis un certain temps. On a ainsi vu les chiffres d’affaires des petites annonces de media swiss group résister avec succès aux effets de la crise économique. En l’occurrence, media swiss group s’est imposé en tant que centre de compétences majeur de Suisse pour la technologie, les marchés, les annonces et la commercialisation en ligne de la publicité imprimée et en ligne. De même, ideecadeau.ch a de nouveau réussi à augmenter son chiffre d’affaires et a largement contribué au résultat annuel de Ringier Suisse et Allemagne. Pareil pour Betty Bossi et sa stratégie de plateforme à succès qui couvre on ne peut mieux ce domaine tendance qu’est la cuisine avec des publications imprimées, une plateforme en ligne et des ustensiles de cuisine. Dans le domaine du divertissement, Good News affiche plus de 800 000 spectateurs pour cent vingt-cinq concerts.

En Allemagne, le magazine d’art monopol a consolidé sa position dans le segment lecteurs haut de gamme. De son côté, le magazine de culture politique Cicero a réussi pour la dixneuvième fois de suite a augmenter son tirage trimestre après trimestre.

Le marché suisse de l’impression affiche, lui aussi, a pris un recul de son chiffre d’affaires. La raison en revient à la surcapacité inchangée de quelque 35%. Plus que ce décalage, c’est la baisse de sa marge, corollaire de cette surcapacité, qui touche surtout le groupe Swissprinters dans lequel Ringier détient une participation de 58,8%. Pour cette raison, les méthodes et les les programmes sont en permanence optimalisés pour augmenter la productivité et permettre aux imprimeries de rester concurrentielles. C’est dans ce sens qu’il faut interpréter la décision historique prise l’an dernier: Ringier Print Zofingen abandonne l’impression hélio qu’elle avait contribué à développer et qui avait été sa marque de fabrique pendant des décennies. En lieu et place, elle produira magazines et journaux en offset.

Au cours de cette année économique 2009 difficile, Ringier Tchéquie a réussi à maintenir sa position sur le marché et, à la fin de l’exercice, à rester le numéro un des maisons d’édition de Tchéquie, alors même que les rentrées publicitaires étaient en recul et que les tirages subissaient une légère baisse. En 2009, les titres imprimés ont eu de nouveau beaucoup de succès. Avec son tirage de 412 238 exemplaires, Blesk reste le journal le plus lu de Tchéquie. Le succès de Blesk se reflète dans son extension en ligne: en 2009, blesk.cz a reçu en moyenne 814 567 clients uniques, ce qui correspond à une augmentation de 27% par rapport à 2008. Enfin, avec bleskprozeny.cz, Ringier a lancé avec succès un portail pour les femmes.

En 2009, comme toutes les entreprises de médias, Ringier Slovaquie a souffert de la baisse des recettes publicitaires. En dépit de cela, Ringier a défendu avec succès sa position de leader du marché. Son portefeuille équilibré n’y est pas pour rien. Les chiffres de tirage de Ringier Slovaquie ont légèrement reculé mais pas ceux des visiteurs des sites en ligne. Ainsi, cas.sk a enregistré une hausse de 56% pour arriver à 556 000 clients uniques par mois. Le portail féminin lesk.sk ainsi que le masculin adam.sk ont été complètement remodelés. Tous deux ont également connu une augmentation, dont 36% pour adam.sk.

La récession économique a frappé la Hongrie plus durement que beaucoup d’autres pays. Pourtant Ringier a repris du groupe Bauer Medien toutes ses parts de la coentreprise Euromedia, restructuré sa division des magazines et ramené sa rentabilité au niveau de l’année précédente. Dans les titres de boulevard de Ringier, Blikk occupe une première place incontestée avec 1,1 million de lecteurs. Avec une moyenne mensuelle de 573 389 clients uniques, le portail en ligne blikk.hu est l’un des sites d’infos les plus importants de Hongrie. Avec neon.hu et pink.hu, Ringier a créé un nouveau portail pour les jeunes et un autre pour les femmes, renforçant ainsi sa présence sur internet.

Le marché publicitaire des journaux roumain a chuté en 2009 de 70%, provoquant les effets correspondants sur Ringier Roumanie. La relance du quotidien Libertatea et du magazine féminin Libertatea pentru femei n’y a rien changé. Ringier Roumanie s’est imposé un strict programme de réduction des coûts qui a eu pour conséquence l’interruption du journal gratuit Compact. En revanche, en 2009 l’internet a nettement gagné en popularité: libertatea.ro a vu le nombre de ses visiteurs mensuels augmenter de 82% pour atteindre 1,26 millions de clients uniques. Les autres portails importants de Ringier ont aussi nettement progressé, grâce à la création de la nouvelle division en ligne.

Ringier Serbie a défendu avec succès sa position de numéro un des maisons d’édition. A son portefeuille déjà florissant comprenant  les journaux de boulevard BLIC et ALO!, le journal gratuit 24sata, le féminin BLIC Zena , Puls et l’édition dominicale de BLIC est venu s’ajouter en 2009 le magazine NIN. Ringier a racheté à l’Etat cette deuxième plus ancienne publication de Serbie. Avec ses 152 199 exemplaires,vendus, BLIC reste encore et toujours le journal le plus lu du pays. En Serbie aussi, le recours aux médias en ligne a augmenté. Le site alo.rs a vu le nombre de ses clients uniques pratiquement tripler. Le site blic.rs a été enrichi du portail féminin zena.blic.rs ce qui en fait le site le plus visité de Serbie.

En raison de la chute brutale de la publicité dans les médias imprimés, Ringier Chine n’a pas pu reconduire la parution du magazine féminin Xinmin Bella et du magazine de bord Oriental Sky. Le magazine de sortie de langue anglaise pour Shanghaï et Pékin, City Weekend, a, en revanche, augmenté sa part de marché en cours d’année. Sa plateforme numérique cityweekend.com.cn a poursuivi sa progression et a lancé la plateforme pour mobiles cityfu.com. 2009 a aussi été une année riche en événements pour Ringier Trade Media. Trois magazines professionnels à destination du Proche Orient ont été lancés; ils sont produits à Dubaï. Les échanges avec des clients de Hongkong et de Taïwan ont par contre diminué. Qu’à cela ne tienne, le marché chinois permet d’envisager une croissance à deux chiffres.

Au Vietnam, le magazine de cuisine Bep Gia Dinh a été lancé en 2009 sur le modèle de Betty Bossi et de Betty’s Kitchen. La filiale de Ringier media.swiss.group a, par ailleurs, lancé un portail en ligne pour l’immobilier, complété par un magazine imprimé régional et des pages d’intérêt particulier.

Corporate Social Responsability

Ringier Hongrie a, pour la première fois, publié son propre rapport CSR en appliquant les directives de la Global Reporting Initiative, GRI. A travers différents projets dans les domaines de l’écologie au bureau et pour les installations d’impression, Ringier a réduit ses émissions nuisibles à l’environnement. L’engagement social de Ringier s’est essentiellement tourné vers les défavorisés de la société. Au Vietnam, le programme de microcrédits de la Dariu Foundation a une nouvelle fois été distingué comme l’une des meilleures du genre. A ce jour, plus de douze mille familles en bénéficient et ont grâce à cela de meilleures perspectives d’avenir.

Ringier Group Communications