• Augmentation de l’EBITDA de 23,7% à 123,1 millions de francs (2012: 99,5 millions de francs).
• Hausse de la marge de l’EBITDA à 12,0% (2012: 9,1%).
• Nette augmentation de la part du chiffre d’affaires due aux activités numériques du groupe Ringier à 25,7% (2012: 18,3%).
• Excellente année pour JobCloud et les magazines de Suisse.
• Investissements de ces dernières années dans des activités essentiellement digitales: 1,4 milliard de francs.
• Réduction des charges d’exploitation de 9,6%.

La stratégie de diversification du groupe Ringier porte ses fruits: la progression de l’EBITDA par rapport à 2012 se monte à 23,7% pour se fixer à 123,1 millions de francs suisses. En l’espèce, il convient de relever que l’année précédente, diverses circonstances particulières ont exercé une influence positive au niveau EBITDA et au niveau bénéfice annuel. Donc la croissance opérationnelle de l’EBITDA apurée de ces effets exceptionnels est même de 49,5%.

Ce sont surtout les investissements dans les activités numériques (acquisition de JobCloud en Suisse, d’Onet.pl en Pologne et d’eJobs.ro en Roumanie) mais aussi le passage résolu de nos puissantes marques imprimées à des portails digitaux qui ont été payantes en 2013. En conséquence, 25,7% du chiffre d’affaires a été réalisé dans le domaine digital (18,3% l’année précédente). Une augmentation de 32,8% par rapport à 2012.

Les magazines suisses font encore et toujours partie des grands secteurs lucratifs. De surcroît, le résultat s’est considérablement amélioré grâce à différentes restructurations et à la concentration de Swissprinters sur un seul site de production.

Le chiffre d’affaires de Ringier AG à l’échelle du groupe se monte à 1026,3 millions de francs (1087,6 millions de francs). Ce léger recul de 5,6% s’explique par le resserrement de notre portefeuille, en particulier par la consolidation des imprimeries de Swissprinters ainsi que par une focalisation résolue sur des domaines d’activités à haut rendement.

Du côté des charges, le resserrement du portefeuille ainsi qu’une stricte gestion des coûts dans les quatorze pays où Ringier est actif ont eu des effets positifs sur les charges d’exploitation. Celles-ci ont pu être abaissées de 9,6% par rapport à l’année précédente. Les activités à faible rendement ont donc été réorganisées.

Marc Walder, CEO de Ringier: «Les investissements de ces dernières années d’environ 1,4 milliard de francs, essentiellement dans des activités numériques en pleine croissance, se soldent par un résultat réjouissant. La stratégie d’exploiter de nouvelles sources de revenu durables en nous diversifiant dans les domaines du commerce digital et de l’entertainment porte ses fruits. Les activités classiques de publishing continuent de contribuer pour une large part à ces bons résultats. Nous poursuivrons la digitalisation de nos affaires, continuerons de faire parler de nous par des innovations et de participer de façon active à la mutation structurelle de la branche des médias.»

Publishing: succès du print classique

Ringier Publishing Suisse, ce domaine essentiel classique avec ses puissants titres de publications, reste le pilier central de l’entreprise et il tient bon dans un environnement de marché exigeant, avec une rentabilité améliorée, des investissements dans le journalisme et de nombreuses innovations. En 2013 a été mis sur pied Ringier Publishing Media, unité de commercialisation commune au groupe Blick et aux magazines de Suisse alémanique et romande.

Maintenant, 3 millions de personnes lisent chaque semaine Blick, Blick am Abend et SonntagsBlick, surfent sur Blick.ch, Blickamabend.ch ou sur les diverses applications. Avec 720 000 lecteurs chaque jour, Blick est le journal payant le plus lu de Suisse, et de loin. Avec son Magazin, SonntagsBlick touche 1 077 000 lecteurs, tandis que Blick am Abend a atteint dans sa cinquième année d’existence sa plus forte pénétration avec 779 000 lecteurs par numéro. La zone de diffusion de la plateforme digitale Blick.ch a progressé de 18% en 2013 avec 1,8 millions d’utilisateurs uniques par mois. Grâce à cela, blick.ch est devenu un pilier central du groupe Blick, d’un point de vue financier également. En ouvrant un bureau aux Etats-Unis, un pont a été lancé entre la newsroom de Zurich et la Californie. Blick am Abend, seul journal du soir de Suisse, a lancé avec succès son propre site web qui met l’accent sur les réseaux sociaux et l’utilisation mobile par smartphone.

Les magazines de Ringier en Suisse ont une nouvelle fois dépassé le magnifique résultat de l’année précédente et ont contribué de façon décisive au bon résultat de Ringier Publishing. Cinquante suppléments magazines ont paru en 2013 sous les marques faîtières de la Schweizer Illustrierte et de SI Style. De son côté, Schweizer Landliebe poursuit son étonnante marche en avant. Son tirage payant atteint déjà 130 000 exemplaires et depuis 2013 le titre dispose aussi de deux extensions, Landliebe Radio et Landliebe TV. Mais d’autres titres bien établis continuent sur leur lancée comme GlücksPost avec ses 411 000 fidèles lecteurs.

En Suisse romande, L’illustré a réussi sa mue en 2013 et reste, et de loin, le plus important magazine de cette partie du pays (339 000 lecteurs). La commercialisation réussie de la lucarne publicitaire suisse de TF1 a atteint des sommets au cours de sa troisième année (1 300 campagnes) et contribue ainsi en bonne part au bon résultat de Ringier Romandie. (Les chiffres de tirage se basent sur REMP MACH Basic 2014-1)

A Adligenswil, Ringier Print a pu augmenter ses commandes externes pour l’impression de journaux et a vendu son bien-fonds en 2013. L’imprimerie reste cependant entièrement sous la responsabilité de Ringier. Swissprinters  aussi a pu maintenir ses positions. Avec sa concentration sur un seul site de production, réalisée en 2012, Swissprinters s’est adapté aux conditions actuelles du marché.

En Allemagne, Ringier reste bien présent avec ses magazines Cicero et Monopol. La mise sur pied de leur propre commercialisation a été renforcée en 2013 et les activités d’Allemagne ont été associées encore plus étroitement à la Suisse grâce à une restructuration menée en automne.

Entertainment: focalisation et développement du portefeuille

En 2013, Ringier Entertainment a nettement amélioré son résultat. Ticketcorner, joint venture 50-50 avec le plus important vendeur de billets d’Europe, CTS Eventim AG, a une fois de plus surfé en 2013 sur la vague du succès de l’année précédente.

Energy Zurich, Energy Berne et Energy Bâle restent les stations préférées des auditeurs de 15 à 49 ans sur un marché radio âprement disputé. Les trois stations cumulées d’Energy touchent chaque jour plus d’un demi-million d’auditeurs. En plus des événements existants comme Energy Stars For Free, Energy Movie Night, les Energy Live Sessions et l’Energy Fashion Night, il est prévu d’organiser en 2014 un grand festival estival de plein air en Suisse alémanique ainsi qu’un festival de musique en salle en Suisse romande.

En décembre 2013, Ringier Entertainment a lancé sur Sat.1 (Suisse) LandLiebe Radio et, dès le 1^er janvier 2014, LandLiebe TV. Sa participation à Sat.1 (Suisse) dans le domaine télévisuel a une nouvelle fois débouché sur un résultat très satisfaisant.

En décembre 2013, Ringier a vendu ses parts détenues dans AIO Group AG à l’actionnaire majoritaire Deutsche Entertainment AG (DEAG). Ce faisant, Ringier n’est plus partenaire de Good News Productions AG, mais conserve le traditionnel festival Moon&Stars de Locarno tout en se focalisant, dans le domaine de l’entertainment, sur les events du groupe Energy et les concerts classiques de la Classical Company.

En 2013, InfrontRingier Sports & Entertainment Switzerland AG a consolidé sa position de principal promoteur des droits du sport de Suisse. Dès l’automne 2014, InfrontRingier soutiendra la Swiss Ice Hockey Cup et promouvra dès 2015 le Tour de Suisse. Un point fort de la société est la commercialisation actuelle de la VIP-Hospitality pour le Championnat du monde football 2014 au Brésil.

Digital: forte croissance grâce à une concentration sur les activités de base

Ringier Digital prend de plus en plus d’importance. La stratégie consistant à se concentrer sur les trois activités de base que sont les marchés en ligne, la commercialisation en ligne et la vente en ligne porte ses fruits. Avec une augmentation de son chiffre d’affaires de 42,2% et une rentabilité nettement améliorée, Ringier Digital a atteint en 2013 un résultat record. Avec ses activités numériques touchant tous ses domaines d’activités, le groupe Ringier réalise déjà 25,7%  de son chiffre d’affaires

Dans le secteur des marchés en ligne, tant les plateformes de petites annonces (JobCloud AG) acquises l’année précédente avec Tamedia que les marchés en ligne de l’automobile et de l’immobilier placés sous l’égide de Scout24 continuent de très bien se développer. Depuis janvier 2014, Ringier Digital est unique propriétaire des sociétés suisses Scout24 et s’est hissé en six ans seulement à la tête des pourvoyeurs de petites annonces suisses en ligne.

Avec une augmentation de 25% de son chiffre d’affaires et plus de 650 000 utilisateurs enregistrés (un plus de 23% par rapport à l’année précédente), DeinDeal est leader du marché, et de loin, des achats groupés de Suisse. Le site ideecadeau.ch (actuellement 1 million d’articles, 700 bons cadeaux, 4 millions de visiteurs par année) a étoffé ses offres avec parfumidee.ch (actuellement 20 000 produits en ligne) tout en renforçant sa présence en Suisse romande et, grâce à ses ramifications, en Allemagne, en Autriche et en France. Qualipet Digital AG (actuellement 21 000 articles en ligne) a accentué sa domination sur le marché de la nourriture et des accessoires pour animaux. Même cash zweiplus est dans la course et a réussi à trouver de nouveaux clients en introduisant un tarif forfaitaire pour le trading en ligne.

Ringier Europe de l’Est: plein succès malgré un marché difficile

Le marché des médias de Roumanie est on ne peut plus dur, quelques-uns de ses acteurs ont même été déclarés insolvables en 2013. On se réjouit d’autant plus du résultat positif de Ringier Roumanie. En dépit du recul de la publicité, son chiffre d’affaires est resté stable. Le quotidien Libertatea en reste le vaisseau amiral par son lectorat (actuellement 468 000) et par ses recettes tandis que sa plateforme libertatea.ro (3 millions de visiteurs uniques en février) a consolidé sa primauté parmi les sites d’infos. Avec Libertatea pentru femei (350 000 lecteurs), Ringier se maintient en tête des magazines féminins et avec Elle (90 000 lecteurs) de celui des magazines de luxe.

Le fleuron de Ringier Hongrie, le quotidien Blikk, a renforcé sa position de leader (tirage de 143 596 exemplaires) et affiche un tirage pratiquement double de son plus proche concurrent. Népszabadság (201 500 lecteurs) reste le principal journal de référence de Hongrie. Même le quotidien de sports Nemzeti Sport (228 000 lecteurs) a réalisé une bonne année. Pour la première fois, Ringier Hongrie s’est lancé dans la production télévisuelle et a atteint de jolis taux d’écoute avec son émission de téléréalité Cover-girl du magazine hot! ainsi qu’avec son format Sztárkoktél (cocktail de people).

Sous réserve de l’accord des autorités régionales de contrôle, en 2014 une partie du portefeuille de Hongrie sera transféré à Ringier Axel Springer Media AG et une autre vendue.

Ringier Axel Springer Media AG: digitalisation soutenue de son portefeuille

L’Europe centrale et de l’Est restent encore et toujours des marchés essentiels pour Ringier. La joint venture de Ringier AG et d’Axel Springer SE, Ringier Axel Springer Media AG, a poursuivi en 2013 la digitalisation et la réorganisation de son portefeuille.

Avec Media Impact Polska est née la plus grande société de commercialisation de la publicité de Pologne. Les quotidiens de la société atteignent ici une part de marché de plus de 40% à l’aune de leur tirage vendu. Par l’intermédiaire du groupe en ligne dominant Onet.pl, 69,7% des utilisateurs d’internet sont atteints.

Sur les autres marchés également, l’entreprise est leader avec ses marques de boulevard: en Serbie, par exemple, avec la puissante marque Blic (pénétration actuelle: 950 000 lecteurs).

En Slovaquie, l’entreprise touche même plus de 80% des utilisateurs d’internet à travers le plus important portail, Azet.

Les activités économiques de Ringier Axel Springer Media AG en République tchèque ont été vendues en 2013 à deux entrepreneurs tchèques. Cette transaction est placée sous le signe de la stratégie de digitalisation soutenue de l’entreprise.

Avec son portefeuille, Ringier Axel Springer Media AG appartient au cercle des principales entreprises multimédia  d’Europe centrale et de l’Est.

Ringier Afrique: déjà no1 du marché avec cinq plateformes

Aujourd’hui, Ringier travaille dans les quatre états africains du Kénya, du Ghana, du Nigéria et du Sénégal. Avec Rupu, il a été possible de créer au Kénya la plus grande boutique en ligne d’Afrique de l’Ouest. Le site se base sur le modèle de DeinDeal. Le même module a été utilisé pour Tisu au Ghana. La plateforme d’infos en ligne, Pulse, se développe très bien au Nigéria sur le modèle de Blick.ch. Au Ghana, encore, allsports.com.gh est devenu no 1 des portails de sport.

Cinq des sept plateformes de Ringier en Afrique sont déjà no 1 de leur marché. Expat-Dakar.com, par exemple, est leader, et de loin, des portails de petites annonces du Sénégal et se révèle déjà rentable.

Ringier Asie: satisfaisant au terme d’une année difficile

Grâce à des mesures permanentes d’optimisation, Ringier Chine a pu réaliser à nouveau en 2013 un bon résultat. Les moteurs en sont les titres anglophones et les plateformes internet/mobile City Weekend de Pékin et Shanghaï (120 000 exemplaires quinzomadaires) en commun avec Shanghaï Family (30 000 exemplaires par mois) et la plateforme digitale shanghaï expats (6 millions de visiteurs par mois). L’adaptation de Betty Bossi, Betty’s kitchen (600 000 lecteurs par mois), elle aussi, s’est bien comportée mais n’a pas tout-à-fait atteint son objectif. L’industrie du luxe a été durement touchée en Chine et au Vietnam en 2013: les budgets du marketing ont été réduits parfois de 50%. Cette situation a surtout affecté le magazine de bord chinois Asia Inflight (tirage mensuel de 350 000) et Elle (tirage mensuel 20 000) au Vietnam.

Les plateformes immobilières ont réalisé un bon résultat: Mua Ban Nha Dat (actuellement 638 000 objets en ligne) au Vietnam et My Property aux Philippines sont leaders de leur marché respectif.

Ringier SA, Corporate Communications